Selon la définition donnée par le docteur Yulia BOLEBE de FOMACA (Fondation Maman Cady) une Asbl non gouvernemental œuvrant pour la formation et le développement de la femme, la jeune fille et de l’enfant ; le cancer est une maladie ayant pour mécanisme: multiplication désordonnée, incontrôlée et continue des cellules du corps. Dans la santé féminine, ce dernier provoque une compromission de l’équilibre social de la famille vu le rôle que la femme y joue.
Le cancer de sein peu être provoqué par une absence de la grossesse, ou par la conception d’une première grossesse à plus de 35 ans, allaitement Pour une femme qui n’a jamais été enceinte, ou qui l’a été tardivement (après 40 ans), sont les facteurs de risque, ajouté à cela une ménopause tardive (55 ans), une règle précoce (12 ans), le tabac ou l’alcool font partit de liste de ces facteur de risque. Mais ont peu y ajouté les Antécédents personnels ou familiaux, le Mode de vie, L’excès de poids et l’obésité font partit de la liste de facteur de risque.
Quant au cancer du col utérin, c’est un cancer qui se développe à partir de l'épithélium du col de l'utérus. Le cancer du col de l'utérus est la deuxième forme la plus fréquente de cancer chez les femmes à l’échelle mondiale après le cancer du sein. Ce cancer est directement en rapport avec l'activité sexuelle.
Il y a lieu de souligner que le cancer du col de l’utérus tue plus que la tuberculose, le sida et le paludisme réunis. D’après les recherches, Le cancer du col est la 1re cause de mortalité par cancer chez la femme dans de nombreux pays du tiers monde et représente 20 à 30 % des cancers de la femme dans ces pays contre 4 à 6 % des cancers féminins en Amérique du Nord et Europe. Sur ce, la population congolaise n’est pas épargnée.
Pour y remédier, le dépistage précoce serait une victoire sur le cancer affirme le docteur Yulia BOLEBE ; mais elle a déploré le manque d’information de la population Congolaise sur ce moyen de prévention. Pour le traitement du cancer, il faut penser à la chirurgie, la radiothérapie, Chimiothérapie isolée ou en association. Ce qui veut dire que Grâce à une amélioration des traitements anticancéreux, la mortalité associée tend à diminuer, notamment dans les pays riches. le cancer du sein, serrait la 1ère cause de la mortalité chez la femme de 35 – 65 ans ; au moins Un (1) décès serait enregistré toutes les 53 minutes ; et son dépistage précoce baisse à 25% les risques des séquelles affirme un autre médecin membre de FOMECA, docteur Michael MBOMA . Dans le monde de façons générale, il représente la seconde cause des cancers féminins dans le monde avec près de 400 000 nouveaux cas annuels, et son incidence est en faible augmentation1. Il est responsable de près de 200 000 décès annuels2, dont plus des trois quarts dans les pays du tiers monde.
Il a la particularité de toucher la femme relativement jeune, ce qui en fait le cancer responsable de la perte de plus d'années de vie dans le tiers monde3.
Son aspect MST semble avoir été sous-estimé en raison d'une sous estimation de l'importance des infections à papillomavirus4. De même ses liens avec le tabagisme ont pu être mésestimés ou avoir fait durant quelque temps l'objet de biais d'observation5.
Les moyens de dépistages
Les moyens le plus recommander de dépistage du cancer selon le docteur Michael MBOMA sont entre autre : La Palpations régulières ou Autopalpations ; les Consultations médicales ; la Mammographie (femmes de 40 ANS ou plus), l’Échographie, la Cytoponction, l’Anapath (biopsie).
Par ailleurs, les symptômes du cancer de sein sont entre autre l’apparition d’une masse (boule) au sein, une peau d’orange, et l’écoulement.
Comment prévenir le cancer
D’après le docteur Michel de FOMACA, l’unique façon de prévenir le cancer du col de l’utérin serait d’éviter les rapports sexuel précoces, choisir le rapport sexuel protégé, arrêté le tabac et faire un traitement adéquat des infections urogénitales avérées.
Pour ce qui est de la prévention du cancer de sein, Sachant que le ce dernier est une maladie hormonale, toute action ou thérapeutique visant à diminuer la durée et l'intensité de l'exposition aux œstrogènes ou à des perturbateurs endocriniens mimant ces œstrogènes est supposée théoriquement efficace.