Dans le cadre du rapport global sur le progrès de la réponse au VIH en République démocratique du Congo connu sous son sigle anglais GACPR, les practicien-ne-s et activistes congolais de la lutte contre le VIH se sont retrouvés autour du programme multisectoriel de la lutte contre le SIDA (PNMLS) en janvier 2016.
Si Jeunesse Savait (SJS), partenaire communautaire incontournable de la lutte contre le VIH sur les droits des minorités sexuelles que sont les professionnel-les de sexe ainsi que les gays et bisexuels a participé à cette rencontre qui visait à organiser la collaboration des diverses organismes gouvernementaux, des mouvements sociaux ainsi que des practicien-ne-s pour l’élaboration de la version 2016 dudit rapport ;
Des nouveautés ont été apporté au processus d’élaboration de ce document qui permet de faire un meilleur suivi de ce mécanisme mondial précieux pour s’assurer qu’à défaut d’atteindre les 3 zéros (Zéro nouvelle infection au VIH, Zéro discrimination et Zéro décès lié au Sida) en
) On puisse néanmoins poursuivre l’objectif 90-90-90 (tester 90 % des personnes, mettre sous traitement 90 % des personnes, et réduire la charge virale de 90 % des personnes sous traitement), pour mettre fin au SIDA d’ici 2030.
3 choses sont à retenir dans la nouvelle version que le fonds mondial de la lutte contre le VIH a bien voulu divulgué avant la fameuse version en ligne qui, les années passées, ne pouvaient être parcouru que quelques semaines avant le délai butoir et qui surprenait par le niveau de détails qu’ils demandaient, et mettaient toute la communauté du VIH en émoi.
Voici les 3 choses qui feront une réelle différence dans la vie des minorités sexuelles :
Une avancée très importante et qui aboutira nous l’espérons sur une pression forte pour mettre toutes les personnes vivant avec le VIH sous antirétroviraux sans attendre le seuil de charge virale qui nécessite un soutien d’urgence.
Si ce rapport permet de voir les progrès, les défis et les faiblesses d’un système ambitieux, espérons qu’il ressortira mieux les besoins des populations clés pour qu’une réponse plus adéquate puise être apportée à ces communautés qui d’après les chiffres généralement circulé en RD Congo ont une prévalence au VIH de 15 fois plus élevé que la population générale.