SI JEUNESSE SAVAIT
Pour que le choix de la jeunesse compte
Association des jeunes féministes de la République Démocratique du Congo
images (1) Une  jeune fille de 21 ans,  résidente de la ville de Kinshasa en RDC s’est retrouvée il y a quelques années au cœur d’une triste histoire de double violence. Comme a  témoigné sa voisine au cours d’un atelier  organisé par  Si Jeunesse Savait pour expliquer et démontrer l’existence ainsi que les conséquences  des violences faites en ligne et par les moyens des outils technologiques que sont victimes les femmes et les filles, cette dernière raconte le tourbillon qu’a vécue la jeune fille doublement  victime des violences a la fois sexuelle et technologique causés par son ex copain.

"Le couple s’aimait beaucoup et se jurait de ne pas se quitter;affirme le témoin. Mais un matin, il y a eu une embrouille entre eux comme tous les autres couples, et la situation à tellement dégénérer au point qu’ils se sont séparés de mauvais pied.  Le garçon lui fait alors une promesse de lui faire payer chère dans les jours avenir. Mais, la fille était loin d’imaginer le plan que lui préparait son petit ami devenue son ex. Un jour, le garçon est parvenu  à la convaincre qu’il voulait revenir avec elle, pour tout reprendre à zéro et du bon coté. En suite, il lui invite à prendre un verre dans son domicile.  La fille s’est pressée d’y aller sans se souvenir de la promesse que lui avait faite son ex le jour de la dispute qui a provoqué leur séparation. Une fois chez le garçon, la fille lui trouve avec deux autres de ses amis. En toute confiance, elle prend le verre d’une boisson sucré qu’on lui avait déjà servi à l’avance, sans se douter qu’elle pouvait être piégée. Au réveille, elle comprend qu’elle a été droguée et violée par ces trois garçons, qui l’ont d’ailleurs accompagnés inconsciemment jusqu’au domicile familiale où réside ses parents. Le soir même, son ex et ses deux amis postes les photos d’elle toute nue avec des commentaires humiliants sur Face book. Toutes sa famille et les gens du quartier étaient au courent de cette situation. Par honte, elle a fini par quitter son quartier et  n’a plus rouvert  son compte face book pour éviter des commentaires abusifs des internautes sur sa personne" ; conclut-elle.

La situation qu’a vécu cette jeune fille est très loin d’être isolée. Il suffit d’observer un peu plus attentivement les contenues des publications qui apparaissent tout les jours  sur nos murs, nos pages, nos réseaux sociaux  etc… pour comprendre que de plus en plus les femmes se retrouve malheureusement victimes des ces genres d’abus commis trop souvent par les hommes qui croient vouloir imposer leurs masculinités en agissant de la sorte.

images (31)Entre image triquée, photo publiée sans consentement, capture d’image sans accord, données partager sans permission, et les commentaires indignes qui accompagnent tout cela une fois sur internet, lesquelles sont destinées à faire taire la femme, il y a de quoi à dire aux femmes de ne pas se laisser abattre , mais de trouver une force intérieur pour dénoncer et montrer aux agresseurs que la honte doit changer de camp ; et qu’ils doivent payer de leurs actes d’une manière ou d’une autre pour ne plus faire des victimes. Ici cette jeune fille a quitté le quartier et s’est déconnectée de ses amis internautes qui la jugeaient sans comprendre la chose. Mais son agresseur alors !! Quand n’est-il ?? Lui qui devait être arrêté et humilié pour ses actes en lieu et place de la pauvre fille victime. La société devrait plutôt Tourner le regard et juger les auteurs des actes de violence, et non pas les victimes. Mais aussi de prendre en compte le fait que les violences perpétrées par les internautes malveillants visant à ternir l’image des femmes sont tout aussi dangereux que tout autre type d’actes qu’on peut qualifier d’extrêmement cruelle.

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