SI JEUNESSE SAVAIT
Pour que le choix de la jeunesse compte
Association des jeunes féministes de la République Démocratique du Congo

En moins d’une décennie, l’explosion des médias en ligne et l’exigence croissante d’une action publique plus efficace en Afrique ont laissé entrevoir des opportunités sans précédent d’innovation dans le domaine de l’initiative citoyenne, appelée « civic tech ». Des outils numériques sont désormais disponibles, mais le manque de connaissances ou l’absence d’un écosystème freinent le développement de ces initiatives. En réponse à cela, Connexions Citoyennes se propose de mieux faire connaître la civic tech et d’accompagner les acteurs et actrices qui souhaitent développer un projet. Connexions Citoyennes est aussi un projet inclusif avec une forte ambition en faveur de l'égalité des genres.
Le MOOC Connexions Citoyennes, d’une durée de 6 séquences, a donc été pensé comme un outil de sensibilisation aux enjeux, contraintes et possibilités de l’innovation numérique et citoyenne. Ce MOOC s’adresse à toutes et à tous, gratuitement et sans restriction.
Vous aurez accès à 4 modules thématiques dans chacune des 6 séquences. Chaque module est composé d’une vidéo, de ressources, d’un quiz et d’un accès à un débat en ligne. En validant les 6 quiz de fin de séquence, vous obtiendrez à l’issue de ce MOOC une attestation de réussite. Pour bénéficier de ce MOOC rejoignez-nous à travers www.connexions-citoyennes.com
Parmi les intervenants de cette session, nous avons :
Sinatou SAKA
Journaliste pour le groupe France Médias Monde (RFI, France 24), Sinatou Saka est spécialiste de la recherche sur le numérique dans des domaines qui permettent de travailler sur les problèmes de société en Afrique. Elle coordonne ainsi le RFI Challenge App Afrique, un concours d’innovation numérique dont l’objectif est de favoriser l’émergence de la ville intelligente en Afrique à travers le développement d’applications mobiles ou de tout autre service numérique.
Imed Bensaied
Journaliste, rédacteur présentateur, Imed Bensaied présente notament "Tech 24", une émission du canal arabophone de France 24 consacrée aux nouvelles technologies, ainsi que la version arabe des "Observateurs", l'une des émissions phares de la chaîne. Il couvre régulièrement les salons dédiés aux nouvelles technologies : CES, IFA, MWC.
Rendez-vous maintenant sur www.connexions-citoyennes.com pour rejoindre notre communauté.


Journée de la Jeune fille célébrée chaque 11 octobre, est une occasion de repenser aux nouvelles stratégies pour la sensibilisation et l’accompagnement des adolescentes sur les questions liées à leur sexualité, leur autonomisation et leurs droits.
Cette année, le thème en rapport avec cette journée est « Génération numérique, notre génération », ce thème qui est une occasion d’une part de rappeler à la jeune fille la nécessité de s’approprier de l’outil informatique et de tous les avantages qu’il présente dans ce monde en pleine évolution. Cette fille qui est au centre de cette journée et qui doit activement contribuer au développement du pays doit se doter des compétences qui lui permettrons d’être compétitive dans le monde professionnel et dans la vie active.
Et d’une part, cette journée est une occasion de rappeler aux autorités les efforts à fournir pour répondre aux besoins des jeunes filles pour contribuer pleinement à leur émancipation.
En effet, malgré les efforts du gouvernement à répondre aux besoins des adolescentes dans certains domaines qui leur préoccupent notamment l’éducation, la santé, le droit à l’information. Le domaine lié à la santé sexuelle et reproductive des adolescentes restent à ce jour très préoccupant car plusieurs défis à relever sont encore là, tels que l’accès à l’information, l’accès aux services, l’accès aux produits.
Notons par ailleurs que cette responsabilité d’accompagner les jeunes filles n’inclus pas seulement les autorités mais également nous les organisations de la société civile. Bien que le terrain reste encore vaste à couvrir concernant cette mission que les organisations doivent s’assigner, nous nous devons avec les faibles moyens que nous possédons accentuer nos actions pour que chaque fille à travers le pays prenne conscience de sa valeur et des moyens mises à sa disposition pour atteindre son émancipation.


Un combat qui nous concerne tous et toutes!

Elles subissent toutes sortes de mépris,

Elles sont mal vues et deviennent parfois l’objet de moquerie et de rejet dans leur communauté.

Oui ! Ces femmes ont choisi d’interrompre volontairement leur grossesse, elles ont senti

la nécessité d’y mettre un terme par un avortement médicalisé.

Pas facile parfois de prendre cette décision pour certaines mais souvent la situation leur oblige.

Partant des statistiques, la RDC se classe parmi les 10 pays qui contribuent le plus aux décès maternel liés aux avortements clandestins, soit l’avortement représente la 2ème cause majeure /5 de la Mortalité Maternelle en RDC, Selon une étude du PNSR ESP en 2012.

En 2018, le protocole de Maputo a été publié au journal officiel et cela a donc emmené à dépénaliser l’avortement dans des cas bien précis d’agressions sexuelles, viol, inceste et dans le cas où la grossesse menace la santé mentale de la mère ou la vie de la mère ou fœtus.

Malheureusement la stigmatisation liée aux avortements empêche les femmes qui en ont besoin d’accéder à ces services et faisant face toutes ces contraintes sociétales cela les pousser vers des avortements clandestins qui sont l’une des causes premières de la mortalité et de la morbidité maternelle.

Toute femme qui avorte est-elle une meurtrière ? Arrivons-nous à chercher à savoir la détermination cachée derrière leur décision sans juger ? ou bien hâtons-nous premièrement de les stigmatiser ou de les pointer du doigt ?

Aucune femme ne mérite le rejet suite à sa décision d’avorter !

Considérons qu’à chaque acte de stigmatisation que nous posons cela amène certaines de nos sœurs à réaliser des avortements clandestins bien qu’ayant subi des actes de violences sexuelles ou un des cas édictés dans le protocole de Maputo. Et ces avortements clandestins amènent parfois à la mort!

Ce combat nous concerne tous,

L’avortement sécurisé est un droit et un choix réfléchi !

Participons à la réduction de la stigmatisation liée aux avortements pour sauver la vie et garantir la santé des femmes et des filles de la RDC.


L'employabilité des Jeunes, une question qui nécessite une implication collective
Du 29 au 30 septembre, nous avons participé à Kinshasa à une réunion stratégique pour l'emploi des jeunes en RDC.

Organisée par le mouvement mondial ONE, cette rencontre qui a réuni les leaders des organisations des jeunes venant de Kinshasa et de Goma avait comme objectif de pousser des réflexions sur les causes de la non employabilité des jeunes en République Démocratique du Congo ainsi que des opportunités de développer le secteur d'emploi pour aboutir à la création d'une charte congolaise sur l'emploi des jeunes, imposable à toutes les autorités mais également pour l'Union africaine.

Il sied de noter que cette rencontre qui s'est tenue à Kinshasa pour le compte de la RDC, a été organisée également dans 4 autres pays de l'Afrique notamment le Nigeria et Kenya qui feront eux aussi les chartes pour être déversé dans une seule charte au niveau de l'Union africaine pour soutenir l'emploi de tous les jeunes en Afrique.


Si Jeunesse Savait, Partenaire de la première édition du Forum de l'Etudiante Congolaise
Dans notre mission d'œuvrer dans la promotion et la défense des droits des femmes, nous avons participé étant que #partenaire à la 1ere édition du Forum de l'étudiante congolaise, organisé le samedi 18 septembre à Kinshasa.

Tenu sous la direction du REC (Représentation des étudiants du Congo), ces moments d'échanges avec des étudiants (es) ont tourné autour du "Leadership féminin en milieu estudiantin face aux défis des violences sexuelles basées sur le genre".

Différentes thématiques ont été abordées, entre autre : l'entrepreneuriat, le leadership, le droit à la santé reproductive des jeunes, les nouvelles technologies, les violences sexuelles basées sur le genre afin pour atterrir sur un moment de motivation et partage d'expérience. Ceci dans le but d'éveiller la conscience de chacun et ensemble développer des mécanismes pour mettre fin à ces violences qui affectent la jeune fille dans notre société et plus particulièrement dans le milieu universitaire.


Sachez que ce qui s’est passé n’était pas de votre faute, c’est la faute de votre agresseur, alors n’ayez aucune crainte dites-nous tous, nous sommes là pour vous aider.

Une agression sexuelle désigne tout acte sexuel non désiré commis par une personne sur une autre. Elle n’est jamais acceptable,

L’agression sexuelle, qui est un acte de violence commis par une personne dans le but d’exercer son pouvoir sur une autre, peut se manifester sous différentes formes :

Ceci est puni dans la loi n° 06/018 du 20 juillet 2006 modifiant et complétant le Décret du 30 janvier 1940 portant Code pénal congolais dans la Section III : Des autres infractions de violences sexuelles

Appelez-nous ou écrivez-nous pour une assistance au +243 890 000 660 ou +243 840 114 114

Autrefois, l’avortement était interdit sous toutes ses formes en RDC y compris par le code pénal. mais depuis le 14 mars 2018, date de la publication au journal officiel reprenant les dispositions de la charte africaine des droits de l'homme et des peuples, relatifs aux droits de la femme en Afrique communément appelé Protocole de Maputo , l’avortement sécurisé  est autorisé dans certains cas suivant les prescrits de l’article 14, alinéa 2 point C de ce protocole qui indique que les états s’engagent à :

« Protéger les droits reproductifs des femmes, particulièrement en autorisant l’avortement médicalisé, en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus. »

Découvrez le numéro spécial du Journal officiel à travers http://www.leganet.cd/Legislation/JO/2018/jos.05.06.2018.o.pdf

Pour plus amples explication contacter nous au numéro Whatsapp :  +243 890 000 660/ +243 840 114 114

L’homophobie désigne les manifestations de mépris, rejet, et haine envers des personnes, des pratiques ou des représentations homosexuelles ou supposées l'être.

Est ainsi homophobe toute organisation ou individu rejetant l'homosexualité et les homosexuel-le-s, et ne leur reconnaissant pas les mêmes droits qu'aux hétérosexuel-le-s. L'homophobie est donc un rejet de la différence, au même titre que la xénophobie, le racisme, le sexisme, les discriminations sociales, liées aux croyances religieuses, aux handicaps, etc.

Oui, en RDC comme yailleurs, il y a des personnes victimes d’homophobies.  Si vous avez besoin de notre aide ou de témoigner, contacter nous au numéro Whatsapp 0840114114/ 0890000660.  Nous pourrons vous aider du mieux que nous pourrons. Sachez toute fois, bien que la RDC n’autorise pas le mariage des personnes du même sexe, la législation congolaise ne criminalise pas l’homosexualité et l’autorise pas pour autant. Elle reste donc muette. Ainsi, vous ne devez donc pas comparaitre devant la loi du simple fait d’être homosexuelle. Si vous ou l’un de vos proches se retrouve dans cette situation, écrivez-nous au numéro WhatsApp pour comprendre comment vous apporter notre solidarité.

Salut ! Cher(e) ami (e)

De quel service as-tu besoin ?

As-tu besoin d’une information particulière ?

As-tu besoin d’un service de contraception ?

As-tu besoin d’un service de soins après avortement ?

As-tu besoin d’un service de soutien contre les violences sexuelles ?

As-tu besoin d’un conseil sur la sécurité en ligne ?

As-tu besoin d’un conseil sur un projet entrepreneurial ?

As-tu besoin d’une formation ou d’un renforcement des capacités ?
Autre ?

Contactez nous au +243 840 114 114 / +243 890 000 660

Ou envoyez nous un mail sur contact@mwasi.com

Si Jeunesse Savait et Santesexuelle.cd lancent la campagne "Respectez Mon Choix!" Cette campagne, essentiellement en ligne, vise à réduire les impacts de la stigmatisation sur des femmes et filles ayant bénéficié de soins d'avortement, grâce à une communication de changement de mentalité.

La République démocratique du Congo a adhéré en 2008 à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples relative aux droits de la femme en Afrique, communément appelée "Protocole de Maputo". Publié le 14 mars 2018 dans le Journal Officiel congolais, cet instrument international autorise, dans son article 14, alinéa 2, point C, les recours à l'avortement en cas de grossesses issues « de viols, d'agressions sexuelles, d'incestes et celles qui mettent en danger la santé mentale et physique des femmes ou la vie de la mère ou encore du fœtus ».

Dans sa circulaire publiée dans le Journal Officiel le 6 avril 2018, le président du Conseil supérieur de la Magistrature a rappelé aux chefs des juridictions et office des parquets civils et militaires l'application de cette disposition. La Constitution, dans son article 125, consacre la primauté des dispositions d'un traité ou d'un accord international régulièrement conclus sur les dispositions légales contraires. Ainsi, l'article 14.2.C du Protocole de Maputo prime sur le Code pénal congolais qui, dans ses articles 165, 166 et 178, interdit tout recours à l'avortement quelles qu'en soient les raisons.

Bien avant le Protocole de Maputo, l'avortement thérapeutique et les soins après avortement sont appliqués depuis 1970, dans les règles de la déontologie médicale.

Malgré toutes ces avancées en termes des droits, des femmes et des filles qui ont eu recours aux services légaux d'IVG continuent de faire l'objet des stigmatisations et des rejets dans une société congolaise moins informée sur la question et dominée par des pesanteurs socioculturels.

A travers la campagne #RespectezMonChoix, Si Jeunesse Savait, structure féministe qui promeut le leadership des jeunes femmes dans les domaines des droits sexuels et reproductifs, l’entrepreneuriat et les technologies de l’information et de la communication et  Santesexuelle.cd, premier média congolais spécialisé sur les questions de santé sexuelle et reproductive  veulent réduire les impacts de la stigmatisation des femmes ayant bénéficié des soins après avortement. Cela, grâce à une communication de changement de mentalité. La campagne bénéficie de l'accompagnement de Monde selon les  Femmes, de la Coalition de lutte contre les grossesses non désirées (CGND) et de Hesperian Health Guides.

Durant un mois, soit du 10 août au 10 septembre, des articles de presse narratifs et des messages accompagnés des visuels seront partagés en ligne sous le hashtag #RespectezMonChoix! pour toucher les internautes congolais et de l'Afrique.

Il est également envisagé, dans le cadre de cette campagne, un accompagnement de personnalités (artistes, politiques…) qui soutiennent les droits en santé sexuelle et reproductive des femmes et jeunes filles. Mais aussi des plaidoyers auprès des décideurs pour que le choix légal de chaque femme et chaque fille congolaise en cette matière soit respecté.

Equipe de la campagne

Les étudiantes en sont victimes directes et les conséquences sont néfastes. Le harcèlement sexuel. Mais il y a aussi un autre aspect de ce problème qui est vrai et réel que nous devons relever. Puisque certaines personnes en ont subi les conséquences. Il s’agit des victimes indirectes, l’entourage.

Comment sont-ils affectés ? Je vous donne quelques explications dans ce billet, partant d’une expérience vécue.

Nous étions dans une réunion d’information organisée par l’ONG Si Jeunesse Savait pour un renforcement des capacités sur les violences basées sur le genre. Activité organisée lors de l’implémentation du projet AWDF « Ensemble avec les étudiants pour lutter contre le HS des femmes à l’université ».

L’experte sur les questions VBG (Violences Basées sur le Genre) dit aux étudiants : « je vais partager mon expérience en ce qui concerne le Harcèlement Sexuel en milieu universitaire. Puisque je l’ai aussi vécue ». La voici.

Les « petits bitinda » et les messages d’amour

Nous sommes en 1969 à l’Université de Kinshasa, appelée « LOVANIUM » à l’époque. Notre témoin est alors étudiante en Droit et fiancée. Par chance ou peut-être pas, elle partage le même auditoire que son fiancé, ce qui fait que tous les deux passent pratiquement toutes les journées ensemble au campus.

Malheureusement, explique-t-elle, un professeur commence alors à la courtiser en envoyant un étudiant avec qui il s’entend bien pour faire sa commission. On les appelle les « petits bitinda », en lingala, ce genre des garçons.

Du commissaire donc, l’enseignant passe aux lettres d’amour tout en exprimant ses sentiments ou en proposant des rendez-vous auxquels l’étudiante refuse d’aller. « Voyant que je ne réponds pas favorablement à ses avances, explique l’ancienne étudiante, il passe aux menaces disant qu’il me fera échouer si je ne deviens pas sa concubine ».

Le refus de la jeune fille d’alors, enrage l’enseignant qui décide de rendre la vie dure à son fiancé. Le pauvre ! Désormais, il ne fait qu’essuyer des échecs dans chaque interrogation et travail pratique des cours dispensés par le professeur harceleur.

C’est donc devenu un bras de fer entre lui et le professeur qui ne manque pas une occasion pour le ridiculiser en plein cours en présence des autres camarades.

« Nous commençons sérieusement à prendre des dispositions pour changer d’option, explique notre témoin. A cette époque, changer d’université n’est pas facile. Nous étudions déjà dans l’université la plus prestigieuse du pays LOVANIUM », Université de Kinshasa aujourd’hui.

Coup de grâce, en fin d’année, c’est de justesse que le fiancé passe de promotion, parce que le professeur était en mission en Europe pour des études!

Et si on en prenait conscience ?

Cette triste histoire vraie à la fin heureuse est juste pour vous faire comprendre que le Harcèlement Sexuel n’est pas un nouveau problème que les femmes rencontrent et se racontent entre elles à l’université. Cela existe depuis toujours.

Aujourd’hui, le problème est devenu crucial. Parce qu’on n’a jamais trouvé de solution pour mettre fin à cela. Je crains qu’il soit difficile, si non un frein, à la parité que nous voulons absolument voir venir effectivement les prochains jours dans toutes les instances de prise de décision de ce pays. Cela, tant que toute la société reste silencieuse.

Pour revenir sur l’histoire de l’experte, son fiancé est devenu son mari après leurs études de droit. Quant à elle, elle était ministre pendant quelques années en RDC, ce qui était son rêve. En passant, combien de femmes n’ont pas pu réaliser leurs rêves à cause du Harcèlement Sexuel à l’université ? À vous d’en juger !

 

Chaque année, c’est devenu une institution. Le 08 mars. C’est la journée des femmes. NON. C’est la journée de lutte pour les droits des femmes. À ne pas confondre avec la saint-valentin.

Messieurs,  n’offrez pas de fleurs, ne réservez pas de restaurant.

Mesdames, ne vous attendez pas à un pagne, ne vous fâchez pas puisque personne autour de vous ne s’en est souvenu.

08 mars ; un moment pour réfléchir sur ce qui nous manque

Nous devons nous demander, comment une telle journée, partie de la récolte des femmes usinières des années 1800 est devenue la journée ou les commerçants offrent des rabais dans les magasins, font des promotions pour des crèmes de beauté et ou on emmène certaines femmes à danser.

Ce que les femmes ont toujours lutté et ce n’est pas seulement le 08 mars qu’elles le font. Mais cette journée et parfois ce mois est l’occasion de s’arrêter autour d’un thème précis et réorganiser nos stratégies.

2017 c’est l’égalité femmes-hommes au travail.

L’ONU femmes définit chaque année une thématique différente. Le thème choisi pour 2017 est « les femmes dans un monde du travail en évolution : une planète 50-50 d’ici 2030 ».

L’égalité de traitement entre les femmes et les hommes dans le travail implique le respect de plusieurs principes par l’employeur :

Pourquoi la parité au travail est-elle un atout ?

Dans une entreprise ou la parité est respectée, permet d’avoir une vision plus holistique et plus globales des enjeux de son domaine, mieux comprendre et cibler les consommateurs, attirent plus de talents (puisque les femmes talentueuses au côté de leurs collègues masculins sont encouragés) entre autres bienfaits.

Monde selon les femmes, ONG belge a organisé le jeudi 24novembe 2016 à Kinshasa,  la présentation du Réseau d’Apprentissage et Action Genre, RAAG.

Si Jeunesse Savait (SJS) avec 12 autres organisations congolaise ais aussi des organisations belle travaillant en RDC, a participé à la dite présentation du RAAG par Carla Sandoval, formatrice au sein de cette organisation. Cette présentation s’est tenue dans le but d’informer les activistes travaillant sur le genre qui est la relation entre les hommes et les femmes ainsi que les inégalités que cela peut engendrent sur la possibilité de construire ensemble des connaissances ancrées dans la pratique de chacun. Malgré les différences de contextes ;

Pour une meilleure compréhension des objectifs du RAAG, Carla Sandoval a commencé par la présentation de l’organisation qui en est l’initiateur je cite Le monde selon les femmes,  qui est une organisation non gouvernementale Féministe active, travaillant pour l’égalité entre hommes et femmes ayant comme vision d’avoir un monde selon l’égalité, la justice sociale et la diversité. MSLF a comme  mission de contribuer à changer les rapports des forces Nord/Sud et homme/femme dans le sens de la solidarité.

Le MSLF  procède par trois  stratégies, à savoir Le plaidoyer, la formation et La recherche.

Après cette brève introduction,  il a été question ensuite di RAAG à proprement parler.

Le Réseau d’Apprentissage et d’Action Genre est une plateforme sur internet ayant pour mission de donner aux expert-e-s ou formateurs/trices en genre un espace de rencontre, des formations, des supports numériques ainsi que la possibilité dès les approfondir lors  des rencontres physiques lors des séminaires, formations et autres rencontres internationales.

Les objectifs du RAAG

L’objectif général du RAAG est de faire avancer l’égalité entre les femmes et les hommes au Nord et au Sud, dans les projets de la coopération Belge par la co-construction des savoirs.

Ses objectifs spécifiques sont celles de

Origine du RAAG

Ce réseau prend ses origines des réalisations précédentes dont :

Le réseau PALABRAS depuis 1997, son objectif était de diffuser des échanges des bonnes pratiques de développement écrites par des groupements du Nord et du Sud (Afrique, Amérique latine et Europe).

Le Réseau d’Action et Apprentissage Communautaire sur le genre entre 2005 et 2008,  avec pour objectif l’intégration de la question d’égalité de genre dans toutes les activités de sensibilisation, d’éducation au développement et de coopération international ainsi que dans la politique mises en œuvre aux différents niveaux.

La formation internationale de longue durée en Genre comme Condition de Développement Durable et la  Formations de formatrices/teurs en genre depuis 2003 afin de doter ses membres d’une expertise approfondi de l’intégration de l’approche genre.

Des recherches-actions croisées Belgique, Amérique latine, Afrique francophone depuis 2011 : ces recherches-actions sont généralement liées à un plaidoyer et permettent de renforcer les formations.

La plateforme  RAAG  se décline autour :

Le réseau est organisé en un réseau formel semi-ouvert piloté par M/F, soutenu par ses partenaires et alimenté par des personnes/organisations adhérentes dans les différents sous-groupes du réseau.

Étant un réseau semi-ouvert, il existe des critères  d’adhésion qui sont les suivants :

Enfin il a été question de commenter la charte éthique devant régir les travaux du réseau présenté en grande première à Kinshasa.

Les recommandations et suggestions ont été discutés et elles seront transmises à MSLF qui est garante d’y répondre avant le début effectif de ce travail en ligne.

 

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Agathe Kashama, Marie Tabu, chris Kipakata Tiziana Boyeli et Deborah Bilau ont été retenu pour un stage professonniel de 3 mois après un processus très compétitif en 3 étapes.

SJS est heureuse de les compter parmi les personnes qui travaillent pour que le choix de la jeunesse compte.

La République démocratique du Congo (RDC), avec une population estimée à 85 millions d’habitants[i], dont 52% des femmes, est un des pays qui connait le plus taux fort de violence envers les femmes qui constituent un réel problème sociétal.

Selon le rapport Genre du Ministère du Genre, famille et enfant, 2 femmes sur 3 en sont victimes. [ii]

Alors que les violences sexuelles perpétrées lors des conflits armés ont reçu une attention internationale qui ont débouché sur des actions locales, le harcèlement sexuel en milieu universitaire se retrouve parmi les formes les plus tolérées par la société, qui leur a même donné un petit nom innocent  « notes ou points sexuellement transmissibles » en sigle NST qui est un jeu de mot basé sur la ressemblance phonétique avec «MST», soit Maladie Sexuellement Transmissibles.

Or la prévalence des harcèlements sexuels sont estimés à 20% parmi les abus sexuels dans la population scolaire en RD Congo, selon les révélations d’une enquête de l'ONG Ius et Vita (Droits et Vie) menée dans le milieu universitaire et scolaire de Kinshasa[iii].

Selon cette même enquête, environ 21% sont perpétrés par les enseignants contre  19% réalisés par les élèves/étudiants (camarades de classe des victimes).

Ces harcèlements sexuels qui sont au deuxième rang sur la liste des abus sexuels après les viols ne sont pas pour autant adresser comme il se doit dans les politiques de lutte contre les violences faites aux femmes.

Les conditions d'études dans les universités congolaises font de ces lieux un terreau favorable à des tels abus. Selon un documentaire de télé 7 sur les points sexuellement transmissibles, cité par l’UNESCO [iv]Échouer est d'autant moins accepté que les études coûtent très chères pour les parents eux-mêmes sous-payés ou impayés qui paient directement les enseignants.

L'État ayant démissionné, tous les moyens sont bons pour que l'étudiant-e passe en classe supérieure ou obtienne son diplôme car c’est un gage incontestable de réussite sociale.

Or selon l’indice des inégalités de genre en RD Congo produit par le programme de développement des Nations-Unies (PNUD), seulement 12,8% de femmes adultes ont atteint un niveau d’éducation secondaire ou supérieure par rapport à 32,4% d’hommes.[v]

Ce rapport de disparité est largement supérieur à une femme contre deux hommes. Plus on monte en niveau d’études, plus les écarts s’agrandissent.[vi]

Selon la note d’analyse l'inégalité du genre et les institutions sociales en RD Congo[vii], ces  inégalités répandues limitent l’accès des  femmes et des filles à l’éducation, à la formation, et plus tard à la prise de décision et au pouvoir économique. Elles accroissent leur dépendance économique et sociale aux hommes et les placent dans des positions de risque de plus de violence sexuelle et sexiste pour lesquels elles sont alors fortement stigmatisées.

Mais la RD Congo a mis en place une législation qui protège les droits des femmes. En 2011, deux lois de lutte contre les violences sexuelles ont été portées et le harcèlement sexuel y est inscrit comme un crime sexuel en RD Congo. [viii]

En outre, sur le plan règlementaire, la loi-cadre de l’enseignement national du 11 février 2014, [ix]dans sa partie régime disciplinaire instaure des mécanismes de lutte contre les harcèlements sexuels en milieu scolaire et académique.

Mais le constat est que ces textes sont méconnus et des étudiantes et étudiants et des enseignants qui, dans un camp, continuent à les perpétrer et dans l’autre continue de les subir.

En octobre 2012, la chaine de télévision TV5 a réalisé un reportage fort embarrassant sur les «notes ou points sexuellement transmissibles», ou une victime de harcèlement sexuel en milieu universitaire a témoigné à visage découvert d’un cas de harcèlement qu’elle avait subi de la part d’un chargé de cours à l’université et qui, faute d’y avoir cédé l’a conduit à arrêter ses études. Des cas comme ceux-là, on en rencontre plusieurs, mais bien souvent, les victimes se taisent à cause du poids social.[x]

 

Des étudiantes ont également révélés le fait que certains de leurs camarades se posaient en intermédiaire pour les mettre en contact avec les auteurs de tels pratiques, en violation complète des mêmes dispositions légales et réglementaires qui interdisent le harcèlement sexuel pour soi-même ou pour autrui.

De plus, les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont rendu cette situation d’autant plus invasives et à faciliter la perpétration des actes de harcèlement sexuel.

Si jeunesse Savait (SJS), une ONG des jeunes féministes basées en RD Congo et partenaire de l’organisation « Monde selon les femmes » sur ce projet a travaillé pendant plus de 10 ans sur les questions de violences faites aux femmes liées à la technologie et a publié sur son site de monitorage de ces cas, plus de 10 témoignages anonymes de harcèlement sexuel en milieu universitaires[xi].

D’un autre côté, les parents commencent à redouter d’envoyer leurs filles à l’université. Dans un contexte ou culturellement lorsque les ressources s’amoindrissent les familles investissent plus dans l’éducation des garçons au profit des filles qui sont destinés alors au mariage et aggrave la déperdition scolaire des filles et contribue au faible statut des femmes par rapport aux hommes.[xii]

Si Jeunesse Savait souhaite sensibiliser le corps professoral ainsi que les étudiants sur l’impact négatif du harcèlement sexuel en milieu universitaire, sur les droits des femmes, les violences basées sur le genre en particulier le harcèlement sexuel et de ressortir son impact négatif sur l’éducation des filles et par ricochet la participation pleine et efficace des femmes au développement, de capaciter le corps judiciaire ainsi que les membres des mécanismes disciplinaires du ministère de l’enseignement supérieur et recherche scientifique (ESURES) qui ont la charge d’appliquer les dispositions légales et règlementaires en matière de harcèlement sexuel ainsi que les etudiant-e-s pour qu’elles puissent connaitre les mécanismes existants et dénoncer les éventuels cas de harcèlement sexuel et enfin de mener un plaidoyer pour plus de transparence dans le système éducatif congolais pour que le ministère, les universités et instituts supérieurs puissent faire le suivi de la gestion des cours par les enseignants en toute transparence pour éviter les situations qui exposent les filles à la merci des enseignants harceleurs.

 

 

Ce projet prévoit de renforcer les capacités des partenaires communautaires actifs dans ce domaine afin qu’ils puissent jouer un rôle de relais d’information, de sensibilisation, de soutien en cas de crise et de plaidoyer.

 

En effet, pour s’assurer que cette loi prenne en compte les besoins des jeunes particulièrement des jeunes femmes, ce projet se propose d’apporter des éléments pour un plaidoyer basé sur des preuves.

[i] Annuaire statistique 2014, institut national des statistiques, RDC, 2015 http://www.ins-rdc.org/sites/default/files/Montage%20AnnuStat%20FINAL%202%20From%20VEROUILLE%20_0.pdf

[ii] Rapport national genre, Ministère genre, famille et enfant, République démocratique du Congo, 2011

[iii] http://www.panapress.com/Etat-des-lieux-de-harcelement-sexuel-dans-l-enseignement-en-RDC--13-728782-18-lang1-index.html

[iv] www.unesco.org/archives/multimedia/?s=films_details&pg=33&id=2274

[v] Rapport national de développement humain, PNUD, RDC 2015 http://hdr.undp.org/fr/content/lindice-din%C3%A9galit%C3%A9s-de-genre-iig

[vi] Rapport national genre, Ministère genre, famille et enfant, République démocratique du Congo, RDC, 2011

[vii] L’inégalité du genre et les institutions sociales en RD Congo, Anny Mbambi & Marie Claire Falay, WILFP, 2010 www.peacewomen.org/assets/file/Resources/NGO/hrinst_inegalitedu_genreenrdc_wilpf_december2010.pdf

[viii]Loi n° 06/019 du 20 juillet 2006 modifiant et complétant le Décret du 06 août 1959 portant Code de Procédure Pénale Congolais www.leganet.cd/Legislation/JO/2006/JO.01.08.2006.C.P.P.06.019.pdf & Loi n° 06/018 du 20 juillet 2006 modifiant et complétant le Décret du 30 janvier 1940 portant Code pénal congolais http://www.leganet.cd/Legislation/DroitPenal/Loi.06.018.20.07.3006.htm

 

[ix] Loi-cadre n° 14/004 du 11 février 2014 de l’enseignement national, http://www.leganet.cd/Legislation/Droit%20Public/enseignement/Loi14.004.11.02.2004.htm

 

[x] www.tv5mondeplus.com/video/16-10-2012/les-nst-notes-sexuellement-transmissibles-355878

[xi] cd.takebackthetech.net

[xii] Profil du pays en matière d’égalité de genre, Ambassade de suède, RDC, 2014 http://www.swedenabroad.com/ImageVaultFiles/id_22002/cf_347/Profil_du_pays_en_mati-re_d-galit-_de_genre.PDF

femme sida

Dans quelle mesure le VIH/SIDA affecte-t-il différemment les femmes et les hommes ? Face à cette « sexospécificité » de l’épidémie, quelles actions les communautés et les gouvernements peuvent-ils mettre en oeuvre pour lutter de façon efficace contre ce fléau ?

Ce document de l’ONUSIDA (Programme Commun des Nations Unis sur le Sida/VIH) a été rédigé afin de promouvoir une action accrue et améliorée dans les domaines interdépendants du sida et de l’inégalité entre les sexes à l’échelon des pays. Il souligne trois principes transversaux essentiels : connaître l’épidémie ; faire en sorte de fonder les ripostes sur des preuves éclairées; et ancrer les stratégies, politiques et programmes dans les droits de la personne.

Le document souligne que la définition des priorités relatives à la sexospécificité et aux programmes sida pourra varier en fonction de la situation épidémique du pays et des contextes locaux. Par exemple, dans les épidémies généralisées et les situations hyperendémiques, une action efficace et durable de prévention du VIH exigera des activités concertées et d’une grande portée pour mettre en question et modifier les normes sexospécifiques néfastes et les inégalités entre hommes et femmes, mais aussi des activités ciblées pour rendre plus sûres les communautés, en particulier pour les jeunes femmes et les fillettes.

Extrait :

« C’est par la voie sexuelle que le VIH est le plus souvent transmis. De ce fait, il est depuis longtemps admis que l’inégalité des rapports entre hommes et femmes et les normes sociales de féminité et de masculinité ont une influence importante sur les épidémies de VIH. L’inégalité entre les sexes et les normes sexospécifiques néfastes ne sont pas seulement associées à la propagation du VIH mais aussi à ses conséquences. Par exemple, les femmes et les jeunes filles portent souvent un fardeau disproportionné de responsabilités dans les familles touchées par le VIH. Les normes et attentes sexospécifiques rendent également les hommes vulnérables au VIH – notamment en influant sur la sexualité et la prise de risque chez les hommes et en rendant les hommes et les garçons moins prêts à se faire soigner lorsqu’ils tombent malades.

Le but du présent document d’orientation est de promouvoir une action accrue et améliorée dans les domaines interdépendants du sida et de l’inégalité entre les sexes à l’échelon pays, soulignant trois principes transversaux essentiels, à savoir ‘connaissez votre épidémie’ ; faites en sorte que les ripostes soient fondées sur des preuves éclairées et ancrez les stratégies, politiques et programmes dans les droits de la personne. Ce document complète les directives et outils sexospécifiques existants en mettant l’accent sur le processus de renforcement de l’action destinée à s’attaquer aux inégalités entre les sexes. Il n’a pas pour but de décrire en détail comment intervenir dans des domaines ou secteurs thématiques particuliers, car un large éventail de matériels et outils de formation existent déjà pour guider et soutenir des interventions spécifiques. »

voir le doc Ici 

Quelques jeunes filles ayant entre 12 et 19 ans ont pris part à un focus qui s’est tenu au siège de Si Jeunesse Savait le mercredi 15 octobre 2014. Dans le cadre d’une rechercher sur les normes culturelles qui participent à l’autonomisation des femmes congolaises, il leur a été demande de dire ce qu’’elles pensent de l’image qu’a la femme dans la société congolaise.

Dans un cadre libre et ouvert, ses jeunes  filles se sont exprimées à cœur ouvert et ont partagées leurs expériences.

 Que penses-t - elles ?

D’après ses adolescentes, au Congo, les femmes  sont considérées comme des êtres faibles, incapables de prendre des décisions.

Elles ont aussi laissé entendre qu’en plus d’être victime de la discrimination dans la société pour le simple fait d’être femme, ses filles ont démontré par des exemples comment filles et/ou femmes sont victimes de violences psychologiques (exemple les injures), et domestiques (privation de nourriture) au sein de leurs familles.

L’une d’entre elles âgée de 12 ans, a expliqué comment son instituteur lui ’inculquait l’idée que les filles ne sont pas intelligentes et donc, selon cet enseignant, pendant toute l’année scolaire, les filles ne devaient pas demander la parole pour répondre aux questions de l’enseignant sous prétexte qu’elles  étaient incapables de donner une bonne réponse. Conséquence, les filles ont perdu confiance en elles. Nombreuses sont celle qui n’écrivait rien sur leurs feuilles d’examen sans consultées les camarades garçons.

Elles ont par ailleurs condamné la pratique des parents congolais qui, devant une crise financière, privilégient la scolarité des garçons en sous entendant que c’est eux qui prendront le relève de la famille  et certains ajoutent : « de toute les façons, la place de la fille c’est au côté de sa mère dans la cuisine pour mieux se préparer au mariage ».

A ce débat intéressant, ces jeunes filles ont démontré que, la société congolaise comme beaucoup d’autres sociétés surtout africaines continuent de nier les capacités des femmes à apporter les changements positives  dans leurs pays. Ils préfèrent minimiser et réduire les chances des femmes dans tous les domainesvalorisant de la société, telsqu’en politique, la gestiond’une grande entreprise publique ou un ministère pour ne citer que cela, de les refusées les postes de commandent, en les attribuent des qualifications démotivantesqui les replongent dans la dépendance totale de l’homme en utilisant des phrases tels que ‘’ la RDC est trop grande pour être diriger par une femme’’ ou ‘’une femme ne peut pas commander là où il y a des hommes’’ ou encore ‘’ les femmes ne construisent pas un pays’’ ; Pour ensuite la rendre invalide, ignorante de ses droits et profité de son état pour la violenter au nom de la soumission.

Que conclure de cet entretien

Cet entretien avec les jeunes filles de 10 à 20 ans a tiré une sonnette d’alarme pour nous tous.  Nous devons plus que jamais nous réveillés pour mettre fin à la violence, aux discriminations et aux préjugés  de nos sociétés envers  les femmes. Les femmes et les hommes sont tous égaux. Si elles accèdent aux mêmes opportunités elles peuvent participer efficacement au développement du pays et de la société congolaise.

R.K

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