SI JEUNESSE SAVAIT
Pour que le choix de la jeunesse compte
Association des jeunes féministes de la République Démocratique du Congo

Le 17 mai est consacré à la lutte contre l’homophobie, aussi la promotion des Technologies de l’information et de la communication, dans cette optique nous dédions la fin de ce mois  à l’apprentissage du numérique chez nous, Si jeunesse savait. 

En cette période pandémique dû à la Covid-19, l’expansion significatif du numérique et les apparitions en continue des nouvelles applications offrent la possibilité de garder contact avec ses proches malgré les mesures préventives visant à restreindre les contacts physiques dans le but de limiter la propagation du virus, néanmoins comme toute médaille, les TIC ont deux revers le positif et le négatif.  Le positif est qu’elle nous  simplifient la vie et certaines choses du quotidien tels que la rencontre avec ses proches, les partages, l’apprentissage, le commerce, et tant d’autre et le négatif qui entre autre ouvre la porte aux abus perpétrés par des utilisateurs/trices malveillant.e.s ou facilite les violences basées sur le genre.  C’est ainsi qu’il est recommandé d’avoir une certaine connaissance des règles de sécurité en ligne pour bien profiter de cette innovation.

Et pour vous aider, dans cet article nous vous avons concoctés une soupe des règles indispensables de la sécurité en ligne.

Aujourd’hui, nous parlerons du MOT DE PASSE : la première ligne de défense pour sa sécurité en ligne

Ce qu’il faut savoir

Toujours avoir un mot de passe FORT (comment le rendre fort)

Fréquence changement mot de passe

Choses à éviter pour le mot de passe

Nous espérons que cet article vous aidera à avoir une sécurité maximale en ligne et à profiter pleinement de ce monde virtuel.

 

images (1) Une  jeune fille de 21 ans,  résidente de la ville de Kinshasa en RDC s’est retrouvée il y a quelques années au cœur d’une triste histoire de double violence. Comme a  témoigné sa voisine au cours d’un atelier  organisé par  Si Jeunesse Savait pour expliquer et démontrer l’existence ainsi que les conséquences  des violences faites en ligne et par les moyens des outils technologiques que sont victimes les femmes et les filles, cette dernière raconte le tourbillon qu’a vécue la jeune fille doublement  victime des violences a la fois sexuelle et technologique causés par son ex copain.

"Le couple s’aimait beaucoup et se jurait de ne pas se quitter;affirme le témoin. Mais un matin, il y a eu une embrouille entre eux comme tous les autres couples, et la situation à tellement dégénérer au point qu’ils se sont séparés de mauvais pied.  Le garçon lui fait alors une promesse de lui faire payer chère dans les jours avenir. Mais, la fille était loin d’imaginer le plan que lui préparait son petit ami devenue son ex. Un jour, le garçon est parvenu  à la convaincre qu’il voulait revenir avec elle, pour tout reprendre à zéro et du bon coté. En suite, il lui invite à prendre un verre dans son domicile.  La fille s’est pressée d’y aller sans se souvenir de la promesse que lui avait faite son ex le jour de la dispute qui a provoqué leur séparation. Une fois chez le garçon, la fille lui trouve avec deux autres de ses amis. En toute confiance, elle prend le verre d’une boisson sucré qu’on lui avait déjà servi à l’avance, sans se douter qu’elle pouvait être piégée. Au réveille, elle comprend qu’elle a été droguée et violée par ces trois garçons, qui l’ont d’ailleurs accompagnés inconsciemment jusqu’au domicile familiale où réside ses parents. Le soir même, son ex et ses deux amis postes les photos d’elle toute nue avec des commentaires humiliants sur Face book. Toutes sa famille et les gens du quartier étaient au courent de cette situation. Par honte, elle a fini par quitter son quartier et  n’a plus rouvert  son compte face book pour éviter des commentaires abusifs des internautes sur sa personne" ; conclut-elle.

La situation qu’a vécu cette jeune fille est très loin d’être isolée. Il suffit d’observer un peu plus attentivement les contenues des publications qui apparaissent tout les jours  sur nos murs, nos pages, nos réseaux sociaux  etc… pour comprendre que de plus en plus les femmes se retrouve malheureusement victimes des ces genres d’abus commis trop souvent par les hommes qui croient vouloir imposer leurs masculinités en agissant de la sorte.

images (31)Entre image triquée, photo publiée sans consentement, capture d’image sans accord, données partager sans permission, et les commentaires indignes qui accompagnent tout cela une fois sur internet, lesquelles sont destinées à faire taire la femme, il y a de quoi à dire aux femmes de ne pas se laisser abattre , mais de trouver une force intérieur pour dénoncer et montrer aux agresseurs que la honte doit changer de camp ; et qu’ils doivent payer de leurs actes d’une manière ou d’une autre pour ne plus faire des victimes. Ici cette jeune fille a quitté le quartier et s’est déconnectée de ses amis internautes qui la jugeaient sans comprendre la chose. Mais son agresseur alors !! Quand n’est-il ?? Lui qui devait être arrêté et humilié pour ses actes en lieu et place de la pauvre fille victime. La société devrait plutôt Tourner le regard et juger les auteurs des actes de violence, et non pas les victimes. Mais aussi de prendre en compte le fait que les violences perpétrées par les internautes malveillants visant à ternir l’image des femmes sont tout aussi dangereux que tout autre type d’actes qu’on peut qualifier d’extrêmement cruelle.

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