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Un Américain a été reconnu coupable de recel d'identité et vol de données pour alimenter un site internet de «porno vengeur» contenant plus de 10.000 photos à caractère pornographique. Il risque jusqu'à 24 ans de prison.648x415_ordinateur-illustration

Kevin Christopher Bollaert, 28 ans, avait plaidé non coupable de 31 chefs d'accusations pour entente illicite, vol d'identité, extorsion de fonds. Il était accusé d'avoir créé le site internet ugotposted.com en décembre 2012, permettant d'afficher des photos dénudées sans l'autorisation des personnes y figurant.

Ce site «a fait de l'humiliation publique et de la trahison une marchandise ayant le potentiel de dévaster des vies», avait déclaré la ministre de la Justice de Californie Kamala Harris à propos de l'affaire.

Ces photos ont été généralement obtenues de manière consentante lors d'une relation amoureuse mais ensuite divulguées sur la toile sans permission, dans le but de se venger d'une déception sentimentale, ce qui relève de la «cyber-vengeance». Elles étaient aussi parfois piratées ou volées.

Il avait aussi créé un site pour extorquer de l’argent aux victimes voulant nettoyer leurs  réputation

Contrairement à d'autres sites de porno vengeur où les photos sont anonymes, ugotposted.com demandait le nom du complet du sujet des photos, sa localisation, son âge et le lien vers son profil sur le réseau social Facebook.

Kevin Christopher Bollaert avait créé un second site internet, changemyreputation.com, utilisé pour extorquer de l'argent aux personnes qui avaient été victimes de cyber-vengeance sur ugotposted.

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Il proposait alors de retirer les photos incriminées sur ugotposted.com pour un tarif allant jusqu'à 350 dollars, un procédé qui lui aurait rapporté des dizaines de milliers de dollars.

Le gouverneur de Californie Jerry Brown a signé en 2013 une loi pour interdire et permettre de lutter contre le porno vengeur. L'an dernier cet Etat du sud-ouest américain a adopté d'autres mesures pour protéger la vie privée et lutter contre ces crimes sur internet

On rappel qu’en Octobre 2013, Plusieurs Etats américains, dont celui de New York, envisageaient déjà de s’attaquer  au phénomène porno vengeur en emboîtant le pas à la Californie en votant une loi afin de lutter contre ce pratique qui consiste à publier par vengeance sur internet des photos nues ou des films coquins réalisés avec son ancien partenaire, très en vogue outre-Atlantique depuis l'explosion des réseaux sociaux.

En effet, l’Etats de la Californie avait voté une loi qui était mis en application en 2013, laquelle sanctionnait d’une peine de six mois de prison les personnes s’adonnant à cette pratique, et d’une amande  pouvant aller jusqu'à 1.000 dollars.

Une pratique qui peut "ruiner des familles"

Pour lutter contre ce phénomène viral, les sénateurs de l’Etat de New York envisageaient de sanctionner lourdement les internautes qui s’adonnaient à cette pratique. Selon l'un d'eux, Phil Boyle, "la vengeance porno peut ruiner des vies de famille, des carrières". Dans son projet de loi, l'élu souhaitait ainsi prendre en compte les photos prises par la victime elle-même, car "80 % de ces photos sont des selfies [autoportraits, NDLR]".

"Si une jeune femme prend une photo d’elle-même, qu’elle l’envoie à son petit ami, puis que plusieurs années après ce dernier la publie en ligne, cela tombera sous le coup de la loi et c’est une grande avancée dans la législation", précisait-t-il.

 

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